L’atelier de Ziguinchor, qui s’inscrit dans la continuité de ceux de Kolda et Sédhiou, a réuni élus territoriaux, acteurs de la société civile et experts en santé publique. L’objectif était d’identifier des financements innovants et élaborer des plans d’actions concrets pour soutenir la santé maternelle et infantile.
Il a permis de mettre en lumière une vérité essentielle qui est que celle d’investir dans la santé maternelle et infantile, c’est d’investir dans l’avenir du pays. Selon Moundiaye CISSE, président de 3Cap-Santé, il s’agit d’une question de justice sociale et d’équilibre économique. Pour réussir, il est crucial que les acteurs de la société civile, les élus territoriaux et les partenaires travaillent main dans la main, avec des engagements forts et un suivi rigoureux.
Ainsi, un Forum des partenaires est prévu pour mobiliser davantage d’alliés autour de cette cause. Avec des plans d’actions intercommunaux en cours d’élaboration et une coordination accrue, il permettra de faire de la santé maternelle et infantile une priorité absolue.
Le président de l’UAEL, Mamadou Oury DIALLO, estime que ces ateliers, véritables leviers de changement, montrent que la santé de la mère et de l’enfant est désormais au cœur des priorités des élus territoriaux, mais aussi de la société civile. Il reste convaincu que l’engagement collectif, coordonné et innovant, semble la voie royale pour transformer les défis de la santé de la mère et de l’enfant en succès tangibles et durables.