L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a, dans un communiqué de presse rendu public ce 29 aout, lancé un appel aux fabricants de produits de diagnostic in vitro pour la mpox.

Elle les a incités à manifester leur intérêt en vue d’une autorisation d’utilisation d’urgence dans le cadre du protocole EUL (Emergency Use Listing). Cette démarche vise à renforcer l’accès a des tests de diagnostic efficaces en particulier.

Selon le communiqué, l’OMS prévoit de livrer 30 mille tests supplémentaires au pays africains. Au Sénégal, elle a organisé, en collaboration avec l’Organisation ouest africaine de la santé (OOAS) et l’Institut Pasteur de Dakar, une formation sur les techniques de diagnostic moléculaire (PCR en temps réel et séquençage), du virus mpox ou variole du singe, à l’endroit de trente-cinq experts venant de dix-sept pays africains.

Pour l’heure, en Afrique de l’Ouest le Nigeria, la Côte d’Ivoire et le Liberia sont les trois pays qui ont des cas actifs. Le 14 août dernier, l’Organisation mondiale de la Santé a déclaré que la recrudescence de la variole simienne (mpox) en République démocratique du Congo (RDC) et dans un nombre croissant de pays d’Afrique constitue “une urgence de santé publique de portée internationale”.

La mpox est une maladie provoquée par l’orthopoxvirus simien. Il s’agit d’une infection virale qui peut se transmettre d’une personne à l’autre, principalement par contact étroit, et parfois de l’environnement aux personnes par des objets et des surfaces qui ont été touchés par une personne atteinte de mpox.