La campagne « Meettotarget 2.0 » s’inscrit dans une continuité des activités de de reconstitution du Fonds mondial pour le cycle de financement et du processus d’octroi de subventions 7 (GC7). Il permet de lutter contre le Sida, la tuberculose le paludisme ou l’hépatite.
Les acteurs ont appelé les donateurs à se mobiliser et les pays bénéficiaires à s’acquitter de leur engagement. Babacar Thiam, spécialiste en financement de la santé a renseigné que l’objectif de la présente année n’a pas été atteint. « Au départ, nous avions tablé sur un montant de 18 milliards de dollars, au final, 15,7 milliards de dollars ont été mobilisés. Donc il y a un gap de 2,3 milliards » a-t-il déclaré. Pour mieux remplir sa mission, le Fonds mondial demande aux pays d’honorer leurs engagements, y compris le Sénégal.
En effet, l’une des particularités de cette campagne de reconstitution des fonds est qu’elle intervient dans un contexte de mobilisation globale intense. En effet, la Banque mondiale et l’Alliance Gavi vont également lancer leurs propres campagnes de financement. Ce chevauchement risque de compliquer l’obtention des ressources nécessaires pour chaque organisation. Selon le spécialiste en financement de la santé, le Fonds mondial devra redoubler d’efforts pour capter l’attention et les engagements des pays et des partenaires internationaux face à cette concurrence.
Cette campagne qui a pris fin s’est déroulé dans six pays africains : Cameroun, Burkina Faso, Cote d’Ivoire, République Démocratique du Congo, Niger et Sénégal dont les efforts de mobilisation des ressources sont coordonnés par le comité de suivi des objets et alertes. Ce comité met en place diverses activités pour mieux faire comprendre aux autorités les enjeux sanitaires et le besoin crucial de fonds. « Nous avons besoin de l’implication de toutes les parties prenantes, y compris la presse, pour que ce message soit bien compris par les autorités et le grand public », a insisté Babacar Thiam.
Il a également noté que, même si un calendrier officiel pour la prochaine phase de reconstitution n’a pas encore été fixé, le Sénégal se prépare activement. Les prochaines étapes seront marquées par de nouvelles règles et approches, adaptées aux réalités spécifiques de chaque pays.